mercredi 1 octobre 2014

Le petit road trip illustré.

Chapitre 1: crawl, walk, run



Le road trip est un sport national, que dis-je une institution, aux US. Nous qui pensions prendre l'avion comme on prend le train en France, nous nous sommes clairement trompés.
Quel plaisir de prendre la route, dans une grosse américaine de 8 places, et de découvrir le pays sur ses immenses highways gratuites!
Une voiture confortable, de la musique, une bonne compagnie, et surtout des yeux bien ouverts pour mémoriser ce que cet immense pays nous offre.


En 2012, notre premier périple nous a révélé un peu timides et tâtonnants: un petit week end à San Antonio, à 4h de route, pour trois jours. On a découvert des domaines qui courent sur des kilomètres, où les vaches vivent en totale liberté au milieu des cactus en fleurs et de la rocaille. Des portails immenses qui ouvrent sur des champs plats et des terres infertiles à perte de vue, cernés de barbelés sur des kilomètres.


Puis, l'aventure à Thanksgiving, la Louisiane, avec un stop à Houston, au musée de la NASA...
Une semaine incroyable à s'émerveiller non-stop, de Breaux Bridge, les plantations Oak Alley, Laura, et les bayoux... à La Nouvelle Orléans, sa gastronomie, son mysticisme, sa sensualité et sa musique. 
Neuf petites heures de route pour le trajet retour mais surtout une aventure inoubliable!




Puis, début janvier 2013, pour Martin Luther King Day, nous avons décidé d'aller à la plage. 
Huit heures de macadam pour renifler l'iode.


On a donc filé au sud, traversé l'état, admiré nos premiers derricks,


emprunté un ferry pour rallier l'île de Port Aransas, 


découvert des plaisirs coupables, comme se garer sur la plage, 


et ne pas être piétiné par ses voisins,


pris des photos,



de la faune locale,


et admiré l'architecture insulaire.

Les maisons sont construites sur des pilotis pour anticiper le passage des ouragans et la montée des eaux. Les jardins sont fleuris en plein mois de janvier, les palmiers bruissent doucement dans le vent et la vie est bien agréable, rythmée par les allers retours du ferry qui fait la liaison avec le bruyant continent.

Nous avons très vite pris goût à la route, à la liberté qu'elle nous donne, à l'excitation qu'elle nous procure, nous ne sommes pas partis depuis un mois et demi, et perso, j'ai déjà des fourmis dans le volant.




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